Agnès, gérante d'un magasin d'équipement sportif à Paris, court au profit du Rire Médecin ! Cette pétillante battante aux semelles de vent, appréhende chaque épreuve avec sérieux et joie de vivre car chaque opportunité de se rendre utile pour la bonne cause la comble de bonheur ! Voici son portrait.

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Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Agnès, bientôt 37 ans (2 jours avant l’écotrail de Paris ;-)…) Sportivement, cela fait maintenant 15 ans que je cours. J’affectionne tout particulièrement les courses en montagne (TRAIL), dévouant une passion pour cette dernière. Professionnellement parlant, après une première vie professionnelle dans le domaine scientifique (chimie), j’ai décidé d’allier mon métier et ma passion du sport et c’est ainsi que j’ai créé TEAM OUTDOOR, magasin spécialisé de course à pied, à Paris Porte Dorée, à l’orée du Bois de Vincennes. C’est à cette occasion que je me suis dit que je pouvais profiter de mon magasin pour mettre en exergue Le Rire Médecin qui me tient particulièrement à cœur, pour diverses raisons personnelles.

Et sportivement ? Quels sports pratiques-tu et à quelle fréquence ?

Alors, j’ai commencé le sport très tôt par des petits cross à l’âge de 7 ans. Puis à 11 ans, j’ai suivi le chemin de mes parents tous deux basketteurs pour pratiquer le basket pendant 8 ans. Je suis alors revenue vers mon premier amour qu’est la course à pied. J’aime toutes les disciplines de la course à pied (le cross, la course sur route, la piste, le trail, le duathlon (vélo course), essentiellement parce que cela permet en diversifiant la pratique de rencontrer des personnes très différentes !

Outre la course à pied, je pratique le vélo, ce qui me permet de diminuer les chocs provoqués par la course à pied sur les articulations tout en continuant de s’entrainer. Et puis, à vélo, on peut découvrir plus de paysages différents ! Une semaine type d’entrainement sera composée de 4 à 5 sorties de course à pied pour un gros maximum de 70 kilomètres par semaine, pour les semaines les plus chargées, et de 1 à 2 sorties vélo. Je marche aussi énormément, ne serait- ce que pour venir au travail de mon lieu de domicile.

Quelles courses as-tu déjà couru ? Quels sont tes succès ?

Etant donné mon nombre d’année de pratique de la course, j’ai pris le départ d’un certain nombre de courses alors je soulignerais ici mes courses coup de cœur. De manière générale, j’aime allier la course à la découverte d’une région. C’est ainsi que j’ai pu prendre le départ de trails en Ardèche (Trail de l’Ardéchois) en Bourgogne (Trail des 3 châteaux), dans l’Hérault (la Sauta Roc), en Lozère (Trail de Lozère) dans l’Aubrac (Trail de l’Aubrac), et beaucoup en Montagne (6000D, défi de l’Oisans, Trail du Nivolet Revard, TDS, UTMB….). J’apprécie également de prendre le départ de courses en Ile de France, car, outre le fait que cela soit « à la maison » , cela me permet d’y retrouver les clients du magasin et de partager ces moments avec eux… le nez rouge du Rire médecin n’étant jamais loin, c’est également l’occasion de faire la promotion de l’association !En ce qui concerne les résultats, j’ai eu la chance de pouvoir bien figurer sur quelques belles courses.

Ton plus beau souvenir ?

En 2012, lorsque j’ai couru un trail partenaire du magasin Team outdoor, le trail du Gatinais (Monteville - 91) : Une amie sortait d’un cancer du sein, c’était sa première course après sa chimio et elle m’a demandé de courir avec elle. On a donc couru toutes les deux ces 7 km, avec le maillot de l’institut Curie (lutte contre le cancer, ndlr) et un nez rouge du Rire Médecin. C’était un souvenir très fort et émouvant. Il y aussi bien sûr ma victoire à la TDS en 2012, mais ce souvenir reste celui du beau combat de mon amie.

Une déception sportive ?

Mon plus gros coup dur, c’était sur la TDS, en 2011, où j’avais la chance d’être en tête sur la course féminine. La TDS (Trace des Ducs de Savoie, une des courses de l’UTMB) est ma course de cœur, celle dont vous prenez le départ avec un grand frisson, celle qui vous fait rêver, celle pour laquelle même quand il pleut et qu’il fait nuit vous chaussez les chaussures de running pour aller vous entrainer… Donc, 2011, la chance d’être en tête chez les femmes, et espérant bien remporter cette course qui me tient tant à cœur, après ma seconde place en 2009 et son annulation en 2010… Grosse chaleur et d’un coup, bim ! Truffées de crampe, du petit orteil du pied jusqu’aux zygomatiques ! Après une heure de lutte et de grosses douleurs, j’ai renoncé et laissé le dossard après avoir fait appeler les pompiers. … Voilà, une grosse déception… mais cette déception m’a permis de revenir plus forte l’année d’après en 2012, ou cette fois, j’ai pu aller jusqu’à Chamonix et franchir la ligne d’arrivée en tête ;)… Et puis, surtout, il faut garder en tête que ce genre de déception reste mineure, cela n’est que du sport… il y a bien d’autres choses plus tristes alors il faut savoir relativiser…

Quel est ton état d’esprit avant, pendant et après une course ?

Alors, lorsqu’il s’agit d’une course objectif, je suis assez concentrée avant une course, limite dans ma bulle et imperméable à ce qui se passe autour. J’ai besoin de me ressourcer auprès de mes proches les jours précédents. Une fois la course partie, je ne lâche rien. Si je ne profite pas assez du paysage, j’en conviens, cela ne m’empêche pas de profiter de l’ambiance, d’échanger 2/3 mots avec les bénévoles et de les remercier, mais je reste concentrée. Après, ça c’est vraiment pour une course objectif. Dans le cadre des courses de préparation, je profite beaucoup plus de l’environnement, du paysage et des gens. Après la course ! Alors là, j’essaie d’en profiter à fond avec les amis, les clients qui sont sur place ! Un petit pique-nique ou un resto et surtout… une bonne bière – de préférence une blanche de Chamonix avec modération – avec les amis il n’y a que cela de vrai !

Des défis à venir ? Sur quelles courses te verra-t-on en 2014 ?

Cette année je serais présente sur les trois course solidaires du Rire Médecin, à savoir l’écotrail de Paris (le 50 km), la Course des Héros et l’UTMB où je courrai la TDS, cette année encore ! Et au-delà de ces 3 courses, probablement en Bourgogne et en Ardèche, ainsi qu’en Ile-de-France... Après, je ne planifie pas tout en avance, mais c’est souvent l’occasion qui fait le Larron. On profite des occasions qui se présentent pour voir du pays et rencontrer de nouvelles personnes...

Pour finir, un conseil pour nos coureurs ?

Il serait très prétentieux de ma part de donner des conseils comme cela sans les adapter au cas par cas… Mais s’il fallait retenir une chose de ce que j’ai pu apprendre en course. Si on a un rêve, une envie, surtout il faut foncer !

 

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