Découvrez le portrait de l'une de nos comédiennes : Andreea, aussi connue sous son nom de clown Giselle. Elle intervient au CHU de Nancy depuis 2010.

portrait giselle

Comment êtes-vous devenue clown hospitalier ?

Par hasard ! En Roumanie, mon pays d’origine, j’ai étudié la danse et le théâtre. Lorsque je suis arrivée en France en 2005, j’ai continué cette double carrière. Et puis, un jour, un clown qui quittait Le Rire Médecin m’a convaincue de passer l’audition. J’y suis allée avec toute ma candeur, j’ai improvisé et, contre toute attente, j’ai été prise. Grâce aux formations et à l’équipe, j’ai rapidement créé mon double : Giselle.

Est-ce qu’être clown a changé votre vie de comédienne-danseuse ?

Totalement. Jouer pour créer du lien et développer le contact humain donne un sens à ce métier. On entre dans l’intimité des familles dans des moments difficiles. Lorsqu’un bébé pleure depuis des heures et qu’on arrive dans la chambre, on commence à jouer tout doucement, à inventer des jeux de mains… Quand le bébé se calme, les parents sont souvent ébahis et nous aussi. Ce sont des instants magiques.

Comment les clowns sont-ils intégrés dans les hôpitaux où vous intervenez ?

Certains enfants ne veulent même pas aller à l’hôpital si les clowns ne sont pas là ce jour-là ! Les médecins et les infirmiers ont d’ailleurs pris l’habitude de programmer les soins en fonction des jours de passage des clowns. J’ai entendu quelqu’un dire : « Les infirmières soignent, les clowns prennent soin. »  Cette phrase est tellement juste !

 

 

Extrait du Drôle de journal du Rire Médecin n°63 (Avril 2018).

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